Une journée ordinaire de Monsieur Kop          

                                                    

                                    

         

 

   

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   Dans le hall, quelques personnages groggy, choqués, hébétés, erraient de-ci, de-là, l’œil hagard, bouche bée, l’air de zombies comme dans un film d’horreur de série B. Tandis que les chiffres de l’horloge numérique passaient péniblement de dix-sept heures quarante-huit à dix-sept heures quarante-neuf.

On s’habitue à tout, il suffit de ne pas pouvoir faire autrement. A partir d’un certain moment et étant donné l’événement, pour la plupart des otages, la réalité est toujours différente de ce qu’on imagine. Ils commencèrent à se former en petit groupe, les plus forts essayaient de rassurer les plus faibles. Mais pour certain, le temps semble s’arrêter ; l’esprit s’émousse, perd de sa vivacité.

_ Eh ! Interdit de fumer ici.

_ Appelez les flics.

_ Arrêtes de faire le mariole, Totoche, ou je te botte le cul jusqu’à ce que t’aies le trou carré !

_ Viens je t’attends mignonne, Conard !

_ Oh ! Oh, Commence à chauffer mes oreilles, intervint Toshi. Calmez-vous, où je vous mets tous les deux dans la salle de réunion, avec votre cher directeur. 

C’est ça que vous voulez ?

 

 

 

 

     

 

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