Une journée ordinaire de Monsieur Kop          

                                                    

                                    

         

 

   

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Une cliente d’une trentaine, visage étroit, nez allongé et l’épaisse tignasse de cheveux grisonnants, séparée par une ligne médiane, les yeux verts, ses vêtements soigneusement choisis pour ne pas attirer l’attention, un corps osseux de plus d’un mètre quatre-vingts, une mine perpétuellement renfrognée, supplia Jacques.

_  Monsieur, s’il vous plaît, aidez-nous. Ils vont tous nous tuer.

_ Calmez-vous petite dame, ils ne nous feront rien, il suffit de ne pas les perturber. Je pense qu’ils sont là pour quelque chose d’autre que pour la banque et pour nous tuer. D’ailleurs si ce n’était pas le cas, ils n’ont pas libéré le blessé et … Calmez-vous, prenez un air cool, zen, comme disait mon fils. D’accord ?

_ D’accord, bien Monsieur.

 

 

 

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   Un père s’adressait à sa fille.

_ Ta mère doit perdre la raison pour t’envoyer ici. Elle t’a dit que je m’en occupe pas de toi, c’est du pire mensonge.

_ Papa il faut que j’aille aux toilettes !

_ Retiens toi ----- Eh ! Qu’est ce que vous faites, ma petite dame, disait le père de la petite.

_ Je fais à votre place et cette gosse a besoin d’aller aux toilettes et moi aussi.

_ Eh ! Petite dame ! Héla Toshi, bougez pas !

_ Soyez gentil monsieur, s’il vous plaît, nous avons besoin d’aller aux toilettes.

_ Bien allez y, mais faites vite.

 

     

 

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