Je prenais la lettre
et la lisais pour mes camarades: _
C’est tout, Jacques ? _
C’est tout, Maggy. Comme
je la connaissais fort bien, pauvre Maggy, c’est quelqu’un de très
sensible, elle avait les larmes aux yeux, le cœur gros comme une pastèque. _
Que comptez vous faire, Jacques ? _
En tout cas, je ne sais pas encore, on verra tout à l’heure à la gare
centrale, Maggy. _
Je suis rassurée avec vous Jacques et je sais que vous trouverez toujours
une solution, quelque soit l’ampleur du problème. _
Avec tout ce vacarme, tu crois qu’elle dort encore, Maggy ?….
Regarde, si elle respire toujours, disait Ben. _
Oui, elle respire toujours, je pense que sa maman lui a administré
quelques gouttes de somnifères pour qu’elle ne pleure pas trop pendant
son absence. _
Et, ce n’est pas dangereux çà ? demandait François. _
Non, je ne crois pas, la maman a dû bien dosé, elle n’aurait pas laissé
une lettre avec autant d’informations et d’indices. Je suis certaine
qu’elle a l’intention de retrouver la petite dans un avenir proche. Je
suis convaincue que c’est une gamine très futée.
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