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Aussitôt raccroché le combiné téléphonique, Annie Bloch se précipita
vers l’escalier, sans même attendre l’arrivée de l’ascenseur,
direction le bureau d’Angéla Goldsmith, le bras droit du Big Boss, l’étage
juste en-dessous, le 21ème. Elle frappa à la porte, la main
gauche sur la poignée et ouvrit. _ Bonjour
mademoiselle Angéla, j’ai réussi à avoir le patron, il était dans
tous ses états. Son train s’est arrêté en pleine campagne, il est
bloqué pour au moins une heure. Il était furieux, car vous avez fait
patienter nos hôtes japonais dans la salle d’attente. Il disait que
vous étiez au courant du projet et que vous devez vous occupez immédiatement
de Monsieur Nakata et monsieur Yamoushi ainsi que l’interprète monsieur
Yamaha. Vous leurs présenterez mille excuses de la part de Monsieur et
vous commencerez à discuter sur les grandes lignes du projet. _
Bonjour Annie, compris, j’y vais.
Annie sortit du bureau
d’Angéla et remonta l’escalier deux par deux, 22ème étage,
direction salle de réunion au fond du couloir. Une douzaine de cadres de
photos noir et blanc, de dimension 70/120, illustrant les usines, les
entreprises, faisant parti du patrimoine du BIFI Groupe (Business
International Finance and Investissement), occupaient tout le long des
deux murs du couloir jusqu’à une porte vitrée, où on pouvait lire :
salle de réunion N° 202. Bien entendu on avait mis en évidence ces cadres par ordre chronologique d’acquisition. D’ailleurs la première photo était la plus grande usine de raffinerie du sud du pays en 1930, première acquisition par monsieur Valentin père. |
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