_ Elle lui avait juste dit d’une voix à peine audible : ils sont morts.

_ Comment vous appelez-vous, m’dame ?

_ Je ne sais pas, m’sieur, puis elle referma doucement ses yeux.

Francky leva la tête et vit accourir Tony, suivi de près du lieutenant.

_ Alors, ça vient, cria-t-il, cette sacrée ambulance ?

_ Il arrive d’un moment à l’autre, Francky, dit Tony.

_ Qu’est-ce qu’il s’était passé Franck ? demanda le lieutenant.

_ D’après la dame, ils sont tous morts dedans, Lieutenant.

_ Ok ! Quand l’ambulance sera là, tu nous rejoins Francky. OK ! Francky !!!

_ Ok ! Ok ! Reçu cinq sur cinq, Lieutenant. Euh ! Tony, essais de faire taire cette putain d’alarme, je vais devenir dingo, s’il te plaît.

_ Pas de lézard, Francky, rassura Tony en lui faisant une petite tape sur l’épaule.

 Le vent de panique soufflait sur Black Stone, tandis que montait l’agitation. Francky entendait l’ululement des voitures de police, des ambulances et des pompiers qui se rapprochaient. Des personnes criaient depuis les environnements à des amis. Dans la rue et à chaque carrefour, les gens se regroupaient pour regarder passer les cortèges des forces d’intervention.

_ Bonsoir Docteur Douglass.

_ Bonsoir l’inspecteur. Laissez-moi l’examiner, s’il vous plaît.

_ Apporter une couverture, s’il vous plaît, cria Franck en s’adressant aux ambulanciers. Elle a dû subir un choc ; elle ne se rappelait plus son nom, Docteur.