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* Assis derrière
le volant, Francky et son coéquipier Tony, à la place passagère,
avaient eu beau surveiller le grand portail de la villa du sénateur ;
ils ne voyaient vraiment aucun
mouvement d’ouverture, ni de fermeture de celui-ci. _ Putain,
qu’est-ce que ça signifie ? Il a clamsé ou quoi ? J’en ai
plein le cul de faire le mort depuis des heures, rouspéta énergiquement
Francky. De surcroît, j’ai le ventre vide. _ L’estomac
vide, toi ? Qu’est-ce que tu racontes ? Avec tout ce que tu
avales comme café, on l’entend clapoter quand tu marches, ricana Tony
d’un air espiègle. Par contre moi, j’ai faim. Veux-tu un Hot-dog ? _ Quelle
l’heure est-il ? _ Il est
20heures et quelques. _ Ok. Mec !
Volontiers un Hot-dog, si tu m’invites, ça va de soit. _ Pas de
souci, Francky. _ Allô ! _ Qu’est-ce
que vous foutez ? Hurla le lieutenant au bout du fil. _ On le
surveille, lieutenant. _ Vous vous
foutez de moi ? Il est là, dans la propriété ! _ Mais… le
grand portail n’a pas bougé… Merde ! Il doit y avoir une autre
sortie. Le salopard !
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