Le papillon des Mille-Etangs  

                                          

                                      

 

                                                                      

      

   

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Assis derrière le volant, Francky et son coéquipier Tony, à la place passagère, avaient eu beau surveiller le grand portail de la villa du sénateur ; ils  ne voyaient vraiment aucun mouvement d’ouverture, ni de fermeture de celui-ci.

_ Putain, qu’est-ce que ça signifie ? Il a clamsé ou quoi ? J’en ai plein le cul de faire le mort depuis des heures, rouspéta énergiquement Francky. De surcroît, j’ai le ventre vide.

_ L’estomac vide, toi ? Qu’est-ce que tu racontes ? Avec tout ce que tu avales comme café, on l’entend clapoter quand tu marches, ricana Tony d’un air espiègle. Par contre moi, j’ai faim. Veux-tu un Hot-dog ?

_ Quelle l’heure est-il ?

_ Il est 20heures et quelques.

_ Ok. Mec ! Volontiers un Hot-dog, si tu m’invites, ça va de soit.

_ Pas de souci, Francky.

 Quelques minutes plus tard, Francky apercevait le retour de Tony, les mains chargées, et soudain son portable sonna.

_ Allô !

_ Qu’est-ce que vous foutez ? Hurla le lieutenant au bout du fil.

_ On le surveille, lieutenant.

_ Vous vous foutez de moi ? Il est là, dans la propriété !

_ Mais… le grand portail n’a pas bougé… Merde ! Il doit y avoir une autre sortie. Le salopard !

 

 

 

 

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