Oui ! ------  Il faut qu’on annonce la nouvelle à Mme Marie Leclerc demain, pour qu’elle puisse travailler le deuil de sa sœur. Que pensez-vous Lieutenant ?

_ Bonne idée, Jenny. Nous n’allons pas la faire souffrir cette nuit, la pauvre. Ainsi que Monsieur le maire des Mille-Etangs, sans oublier les presses, média et compagnie…

_ Vous avez des questions, Lieutenant ?

_ Non ! Pas pour ce soir en tout cas.

_ Très bon Boulot, les enfants, Jenny s’adressa à ses collaborateurs. Vous avez quartier libre demain, et merci beaucoup!

_ Merci Chef ! Ils prononcèrent en cœur, avec des sourires tonitruants.

_ Je vous dépose à la brigade, Lieutenant ?

_ Non, ca va,  merci Jenny, je vais marcher un peu, ce n’est pas très loin, à peine 200 mètres. Il s’approcha de la fenêtre donnant sur le parking, puis subitement il fit volte-face. J’ai changé d’avis, Jenny. C’est d’accord.

_ Et toi Meg, chérie, tu peux conduire ? J’aime bien t’accompagner également, dit !

_ Ca va, Jenny, t’inquiète !

_ Ok ! Ressource-toi et embrasse Jessy pour moi, Ok ? Lieutenant et moi, nous sortons d’abord, je crois savoir pourquoi qu’il a changé d’idée, à cause des journalistes, c’est évident. A plus, chérie !

 Mégane appela Jessy pour lui prévenir qu’elle ne tardait pas à rentrer.

_ Bon soir p’tite fleur !

_ Bon soir, je suis sur le point de rentrer, t’es où ?

_ Chez toi, p’tite fleur, on mange chinois ?

_ Oui, comme tu veux, mais juste un petit plat de nouille sautée, je n’ai pas beaucoup faim.

_ Autre chose ?

_ Euh… Oui, un gros câlin

_.Hum… Gourmande…. D’accord ! Je passe la commande. A tout à l’heure !

_ A tout de suite, mon amour, avec un petit sourire espiègle.

Kika s’approcha de Mégane,

_ On s’en va, je crois qu’ils sont tous partis, les journalistes.