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C’est impressionnant ! S’éclata
le lieutenant. _
N’est-ce pas ? ajouta Kika avec un sourire enjoué. Maintenant
observez bien, ce qui va se passer. Cette structure de fils de fer va
recouvrir d’une peau qui
correspondait au type caucasien de la victime. Aussitôt,
Kika fini sa phrase, Mégane écarquilla les yeux de stupeur et poussa un
cri. _
Oh nom de dieu ! De dieu ! De dieu ! C’était moi !!! Une
chair de poule frénétique lui hérissait le dos. Elle avait
l’impression que son cœur allait éclater dans sa poitrine. Jenny la
soutint par le bras. Hébétée par le choc, dans un état de confusion
totale, Mégane sentit que ses jambes allaient se dérober. _
Assied-toi chérie, dit Jenny. Docteur Ivan ! Apportez la un verre de
cognac ; la bouteille est dans mon tiroir, côté gauche, s’il vous
plait ! Mégane
prit le verre et but une gorgée. Ses larmes commencèrent à mouiller ses
longs cils, puis perlèrent ses joues. Elle s’était sentie en proie au
vertige. Elle s’humecta les lèvres, essuya ses larmes, retrouvant
progressivement son calme. Jenny s’accroupi à côté d’elle en lui
caressant doucement son dos. _
Inspire à fond, chérie. Oui comme cela ! Oui ! Oui ! _
Ça va mieux Jenny, merci. Ça va, je crois bien que je battais un peu la
campagne. Maintenant je sais pourquoi…
Et je crois savoir la suite du déroulement, comment la victime
s’habillait : légèrement vêtue d’une petite chemisette blanche
d’été et une mini-jupe rouge aux motifs écossais. Je n’aurai pas su
expliquer pourquoi mais je le savais. Est-cela, Kika ? _
Exacte ! Là, tu m’en bouches un coin, Meg, merde alors ! Pour
confirmer tes dires Meg, lors du nettoyage des ossements, Edgar a pu
trouver des petits bouts de tissus mélangés dans la terre.
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