Conscience
professionnelle oblige, Mégane prit la main de Jessy, en lui demandant de
rester en compagnie des filles. _Jenny
doit avoir besoin d’un coup de main, pour effectuer une certaine procédure,
avant l’arrivée du lieutenant Kévin Barnay. Moi, je vais alerter le
journal et rédiger un article. D’accord ? _
Pas de souci, p’tite fleur, à tout à l’heure, alors ! Derrière
son nouveau bureau, Mégane décrocha le combiné et appela son grand
patron. _
Bonjour Parrain, c’est Meg. _
Bonjour Meg, chérie, comment vas-tu ? Tu as l’air tout émue. _
Plus que çà, je t’ai promis un scoop, le voilà ! Je te l’offre
sur un plateau. Des ossements vieux de quelques années viennent d’être
découverts dans la propriété de mon nouveau manoir. Tu te souviens de
mon acquisition? _
Evidemment ! Je me souviens, c’était celui du sénateur Robert
Cross. _
Bon, d’ici une heure, ça va grouiller de flics dans le coin comme
autant de cancrelats dans la baignoire d’un motel
de passe. Je veux la première page. _
Impossible ! La mise en page est terminée et les rotatifs sont en
route, les impressions vont être déclenchées. _
C’est à toi de voir, si vraiment tu veux que les médias télévisés
passent devant, c’est toi, le patron. _
Ok ! Ok ! Meg chérie, Je vais donner l’ordre de tout arrêter.
Il faut combien de temps, pour avoir ton article ? _
Une demi-heure, parrain. _
Non, je te donne vingt
minutes. _
D’accord, dit à Michel qu’il soit prêt à télécharger les photos
et dans la foulée, mon article. Merci ! Parrain.
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