Une journée ordinaire de Monsieur Kop          

                                                    

                                    

         

 

 

_ Bien sûr, en liquide et s’il te plaît, en billet de 100.

     La neige s’arrêta de tomber, mais le froid s’intensifia, sous les lumières brumeuses de l’éclairage public, il caressa son menton où affleurait une fine barbe neigeuse, l’air absolument pas convaincu.

_ Inspecteur Adam ! On ne s’endort pas, le négoce continu.

_ Oui, Capitaine. --- Vous êtes en ligne.

_ Allô ! Allô ! Je crois que nous sommes sur une bonne base et j‘ai une bonne nouvelle pour vous.

_ Becky ! C’est le capitaine Barnay, héla Robin,

Qu’est-ce qu’on va lui exiger ?

_ On attend voir, ce qu’il nous propose.

_ Oui, j’écoute Capitaine.

_ Le maire, eh … plutôt la Ville vous propose dix millions d’Ecus, pour la libération de tous les otages.

_ Alors Becky ! S’enquit Robin.

_ Allô ! Allô ?

_ Je réfléchi, Capitaine.

_ Robin, on va lui réclamer deux fourgons blindés et un avion prêt à décoller.

_ Pourquoi l’avion, on va où ?

_ On le bluffe, Robin. On le bluffe.

_ Allô, Capitaine, veuillez dire au Maire que c’est inacceptable. Il peut les garder ses ridicules millions. Nous en avons plein le coffre. Ecoutez-moi bien ! Nous voulons deux fourgons blindés devant la banque et un avion plein carburant prêt à décoller d’ici une demi-heure. Au delà de ce délai, je ferai exécuter un otage à chaque minute écoulée. Vous avez noté nos exigences, Capitaine ?

 

     

 

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