Une journée ordinaire de Monsieur Kop          

                                                    

                                    

         

_  sais-tu pourquoi je demandais toujours deux cadeaux à papa? 

_Non !

_ Parce que je ressens toujours en moi la présence d’une sœur et elle n’avait pas de cadeau comme moi. 

_Et elle est où ?

_ Je ne sais pas.

_Comment elle s’appelle ?

_ Ninie.

_ Je ne vous ai pas dit, comment, Monsieur Jacques a donné un surnom à Emilie. Il l’appelait Lilie.

 _ C’est vrai, Rose, vous vous ne moquez pas de moi.

_ C’est vrai, Ninie, c’est vrai.

_Oh, My God!  Ninie poursuivait :

Me voilà, Rose, ça fait presque quatre mois que papa est mort et je me trouve toujours aussi seule, car je viens de savoir que j’ai perdu aussi ma sœur, Emilie. Ma petite Lilie. Le comble de l’histoire c’est que je suis dans sa maison en ce moment.

 _  C’est y est, Rose !, j’ai fini, criait Gaby du bout de la cuisine.

_ Tu peux quitter la table, si tu veux, Gaby !

_ Pourquoi tu pleures toi, Ninie ? dit Gaby

_ C’est rien, chéri, en essuyant ses larmes délicatement avec le revers de sa main.

_ Gaby !, pas chéri.

_ Si je te dis chéri, ça veut dire que je t’aime, Gaby.

_ D’accord, tu peux m’appeler chéri,  si ça te plaît. Je peux sortir, Rose ?

_ Oui, tu peux, mais mets ton manteau, d’accord.

_ Il est très mignon, mon neveu, disait Ninie avec un petit sourire.

 

     

 

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