La pièce était énorme, elle occupait toute la largeur de l’aile, plus de vingt mètres, avec de hauts murs en séquoia décorés de vieilles gravures et un magnifique parquet de chêne. Les meubles datant de l’époque coloniale, regroupés comme au hasard, divisaient harmonieusement la pièce. Une merveilleuse commode en bois de rose, sur laquelle un énorme phare en bronze, deux petites lanternes de locomotive des années trente, tous en parfaites états et un grand vide-poche en bois sculpté néo-africain. Deux
canapés et des fauteuils aux tons pastel, deux tapis tibétains dans des
tons de rose, de bleu ciel et de blanc, quelques grandes plantes
luxuriantes et une énorme forme sculpturale en métal, représentant la déesse
Apsara. Sans oublier un vélo de course dans un coin au fond de la pièce
que Ricky aurait toujours le plaisir de se promener certain dimanche
ensoleillé dans les parcs d’alentours (Zoo Parc au Sud, Lake Parc au
Nord-Ouest et Muséum Parc au Nord-Est du Terra-polis, Business
Center,…). Une grande et magnifique chambre à coucher avec salle de main de style anglais où le baignoire en bois sculpté représentant une carpe japonaise d’une beauté inimaginable et inestimable de nos jours. C’était la seule pièce à rester intacte sans subir nullement aucune transformation. Il y avait un grand lit en baldaquin, avec un tas de petits coussins aux couleurs vives, une paire de coffres de laque noire, à poignées d’or.
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