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Messieurs, nous avons réservé des places à l’Opéra de Terra-polis
pour demain à 21h30, pour la représentation de la célèbre
pièce, Madame Butterfly et nous irons, ensuite, souper à l’Acropole.
C’est l’un des restaurants les plus connus par la richesse de sa
cuisine, son magnifique cadre antique et par dessus tout il reste ouvert
jusqu’à 5h30 du matin. Nous serions très honorés de votre présence,
messieurs. Monsieur
Patrick, notre chauffeur, reste à votre disposition aussi longtemps que
le vous désirez. Passez une bonne journée et à demain messieurs. Nous
les saluons en baissant légèrement la tête, les bras le long du corps,
à la coutume japonaise. Nos
hôtes firent de même. L’ascenseur
arriva et la porte s’ouvrit, nos hôtes s’engouffraient dans la
cabine, quand soudain Nakata San bloqua la fermeture, il me regarda en
parlant à monsieur Yamaha, celui-ci traduisit : « nous sommes
d’accord pour les 3% de la clause de l’environnement, Jacques San.
Nous procéderons demain aux signatures, pendant le souper. Très
honoré Nakata San, nous ferons tout le nécessaire. Sayonara et à demain. _
Merci à vous messieurs, Sayonara, répliqua Angéla. Elle était très jolie, avec ses cheveux noirs, mi-long , ses sourcils bien dessinés et une grosse bouche, rouge légèrement maquillée. Son regard était direct, vif, pétillant d’intelligence. Elle portait un tailleur de velours bleu pétrole très bien coupé, la jupe s’arrêtait au-dessus des genoux. Le décolleté de sa veste laissait percevoir un haut en mousseline crème presque transparent, sous lequel on devinait un soutien-gorge assorti qui offrait plus qu’il dissimulait deux seins épanouis dont les pointes trouaient la dentelle. _ Mademoiselle Angéla !
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