Et
je commençais à raconter toute l’histoire. En exprimant tout d’abord
mes très sincères excuses à nos hôtes, mon absence à l’élaboration
de notre projet de ce matin. Je racontais avec le plus de détails
possibles, comment j’avais trouvé le couffin pendant le transfert de
train. Yamaha San essayait de traduire aussi fidèlement qu’il pouvait.
Nakata San, avait l’air très intéressé par mon récit, et de temps à
autre, il haussait la tête et émettait des « hum ! ..
hum ! hai !…hai ! ». Ma
secrétaire semblait plus enthousiaste que les autres et mademoiselle Angéla
avait l’air préoccupé, un peu distraite même. Tous
nos hôtes se penchaient sur le couffin, le bébé était très calme, son
petit sourire d’ange apparut. Yamoushi San essaya de lui donner le
biberon à peine tiède qu’il trouva au pied du bébé, à l’intérieur
du couffin, en marmonnant en japonais quelques mots inaudibles et incompréhensibles.
Je faisais un petit signe de tête à Annie pour dire que nous étions prêts
à libérer nos hôtes. Elle décrocha le combiné et donna l’ordre au
chauffeur Patrick Cornwell de tenir prêt la limousine devant
l’immeuble. _
C’est incroyable, stupéfiant et si triste en même temps, mais Jacques
San vous êtes là. Moi aussi j‘ai confiance en vous, la solution vous
trouverez, Jacques San, ajoutait Nakata San. _
Merci beaucoup Nakata San.
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