Le papillon des Mille-Etangs  

                                          

                                      

 

  

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Une limousine noire de marque allemande, roulait à vive allure sur l’autoroute A-86, en direction de Black Stone. Ses vitres étaient si teintées, qu’on voyait à peine le conducteur. Bobby  appuya sur la touche « On » de son téléphone Bluetooth.

_ Allô, salut Bobby, c’est moi.

_ Salut, Cricri ! T’as l’air préoccupé!

_ Es-tu au courant de ce qui s’est passé au manoir ?

_ Bien sûr l’ami, il est difficile de ne pas l’être. Les presses écrites et les médias de la télévision et de la radio n’en perdent pas une miette, et de surcroit l’édition spéciale du Point du jour était sur mon bureau.

_ Je savais qu’un jour ou l’autre, elle nous rattrapera. Cette histoire a déjà trop duré.

_ T’inquiète Cricri, je m’occupe de tout. Il ne peut rien contre nous. La prescription à Terra-polis, pour un crime, est de vingt ans. Par conséquent, l’eau a coulé sous les ponts depuis. Pas de souci, mon copain.

_ Ils vont te convoquer quand même d’ici peu, ensuite ils te collent comme des mouches à merde, jour et nuit. Le moindre faux pas, tu es cuit et moi avec.

_ Je suis conscient, t’es fatigué et moi également, je te comprends, mais rappelles-toi, notre pacte « A la vie, à la mort », n’est-ce pas mon copain ?

_ Oui, Bobby, je ne l’ai pas oublié. Tu peux toujours compter sur moi. Cependant je te demande de prendre le moindre risque possible, voire d’interrompre tes pulsions pour un certain temps, et surtout n’écoute plus Sasa, d’accord ?

_ D’accord, mon copain, d’accord. Et toi pas de panique inutile, tu m’entends ? Bon ! Embrasse tes enfants et Nancy pour moi.

 

 

 

 

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