Le papillon des Mille-Etangs  

                                          

                                      

 

                                                                      

      

Tandis que Cricri, d’une main, il lui souleva les reins et fit monter son corps contre le sien, imposant à sa taille, au relief léger de son abdomen, à sa chair tendre et enfiévrée, entre ses aines, l’évidence de son désir. Lucie sut qu’il allait venir en elle, s’entourer d’elle, au plus intime, au plus profond.

Il lui caressait la jambe à travers le satin de sa culotte, avec impatience il atteignit entre ses cuisses le centre palpitant de sa féminité, le flux de son désir. Le rythme s’accélérait, les élans de plus en plus vigoureux la faisaient monter plus haut, la course se précipitait…

Tout à coup, elle hurla de douleur, puis plus rien. Le sang coula à flot, le mamelon était resté dans la bouche de Bobby.

_ Je suis désolé, je suis désolé, c’est un accident, pleurait Bobby de pardons.

_ Qu’est ce qu’il y a, Bobby ? Bobby ! Bobby !

_ Je l’ai sectionné son sein.

_ Comment ça ? Bobby.

_ Mes mâchoires s’étaient coincées et puis elles se débloquèrent tout d’un coup.

_ Merde ! Merde ! Bobby !

Lucie émit une petite voix, à peine audible.

_ Vous avez trahi notre amitié, soyez maudit à jamais. Je vous poursuivrais jusqu’en enfer. Assassins !

Cricri descendit du lit et se mit par terre, la tête entre ses mains et pleurait chaudement.

_ Nous sommes dans la merde jusqu’au cou, Bobby, balbutia-t-il.

Une voix cria à l’oreille de Bobby. Tue-la ! Maintenant, tu ne vas pas laisser ton amie souffrir ? Tue-la !

_ Non ! Sasa, non !

_ Tue-la ! Et je t’aiderais mon gars. Achève-la ! Tu ne vois pas qu’elle souffre.

 

 

 

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