Elle s’accéléra
le pas. Parfois, elle s’était mise à courir, et puis à ralentir de
temps à autres. La musique paraissait de plus en plus mélodieuse au
rythme de la balade. _ Non !
Ce n’est pas possible ! C’est la musique des affreux, « Remembring
des Bee Gees, album The Trafalgar » ; comment ça se fait
qu’ils sont là ? se dit-elle. Le cœur
battant de joie, elle frappa quelques coups sur la baie vitrée. _ Salut Sisi !
T’as pris une douche ? _ Haha !
Très drôle, Bobby ! Cricri ! Comment cela se fait que vous êtes
là, les affreux ? _ C’est chez
moi, j’ai le droit non ? Va te rafraîchir Sisi ! T’es trempée.
Bobby marqua une pause, ses yeux se rivaient sur l’épanouissement de la
poitrine de Lucie moulée dans sa chemisette d’été mouillée de
sueurs, puis il poursuivit. Tu sais où est la salle de bain. En
attendant, je te sers un Coke bien glacé. Ok ? _ Ok !
Merci Bobby, t’es un amour ! _ Et moi alors?
Rétorqua Cricri. _ Toi, aussi,
t’es un amour, dit-elle en souriant. _ Désolé
pour tata Eva, j’ai mis provisoirement sa robe de chambre. J’ai fait sécher
mes habits dans le sèche-linge en attendant. _ C’est très
bien, Sisi, t’es magnifique, et ça te va comme un gant, dit Bobby. _ Plutôt,
t’es divinement sexy, renchérit Cricri, avec un sourire radieux.
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