Le sénateur
vint serrer la main du procureur et offrit à Marie ce qui pouvait passer
pour un regard d’excuse. _ Marie !
Je suis vraiment désolé. Je te demande de les pardonner. _ Je t’en
prie Bobby. Tu en es pour rien. Il faut laisser les morts aux morts. Je
les pardonne. _ Merci,
Marie, dit-il. Je suis encore désolé. Jenny
attendait que ce dernier prît congé de Marie pour aller la serrer dans
ses bras. _ Sortons
par-derrière, suggéra Jenny. Je suis sûr qu’il y a tout un
attroupement, à l’entrée. Mlle Marie ? Cette dernière demeurait
assise, en état de choc. _ Mlle Marie ?
Répéta Jenny. Oui, Dr
Douglass, répondit-elle en faisant un effort pour se lever. Sortons
d’ici. Ses jambes
n’étaient guère solides, mais elle se sentit mieux après quelques
pas. Donato Jr était
là, bien sûr, qui attendait dans le fond de la salle. Il pleurait, et
son visage exprimait une multitude d’émotions. Il s’avança vers elle
et la serra dans ses bras. Il lui susurra à l’oreille « Lucie
peut reposer en paix dorénavant. Nous rentrons, Marie.» _ Ecoutez, les
médias sont là, dehors, déclara Jenny. Voulez-vous sortir d’ici dans
une voiture de police ou préférez-vous les affronter ? _ Ni l’un ni
l’autre, répliqua Marie, notre voiture est au parking. Merci infiniment
Dr Douglass et à votre éminente équipe. C’est un très, très bon
travail. _ Je vous en prie, mademoiselle. Vous pouvez sortir par cette porte qui vous conduira à l’arrière du parking. Jenny lança un regard à Donato Jr, prenez soin d’elle. Ce dernier hocha la tête avec un sourire timide. Au revoir et soyez prudent sur la route. _ Merci
beaucoup Docteur, répliqua Donato Jr.
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