Le papillon des Mille-Etangs  

                                          

                                      

 

                                                                      

 

 

    A la résidence de Jacques valentin, cité des roses.

 

 

 

Quand un rayon de soleil matinal se faufila à travers les persiennes pour lui effleurer la joue, il souleva la tête de l’oreiller.

_ Merde ! S’écria le lieutenant. Nous sommes en retard, mes chéries !

_ Une douce voix retentit de la salle à manger. Toi, oui, chéri ! Pas nous ! Rétorqua Céline.

_ Bonjours mes amours !

_ Bonjour papa

_ Pourquoi, vous m’avez pas réveillé ?

_ Pour une fois, tu dormais si bien, alors je t’ai laissé quelques minutes de plus dans les bras de Morphée, dit Céline avec un sourire aux lèvres.

_ Merci, je me dépêche.

 Aujourd’hui, les conditions météorologiques étaient presque parfaites : c’était une belle matinée du premier week-end de printemps, claire, ensoleillée. L’air était frais et calme. Le soleil miroitait à travers les arbres en une myriade d’éclats de lumière aveuglants. A la résidence de Jacques valentin, père adoré de Jessy, l’ambiance était bruyante, agitée, chaleureuse et sympathique. Céline Barnay n’était pas femme à s’émerveiller devant les intellos, médecin et journaliste.

 

 

 

 

 

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