Mégane
ouvrit la grande baie vitrée, le petit papillon prit son envol vers
l’extérieur, en direction des étangs, suivi de près par Mégane et
Jessy. _
Attend une seconde, mon amour, j’ai oublié l’appareil photo sur le
bureau, je reviens ! _
Tout à l’heure, en arrivant devant le grand portail, j’étais
stupéfié par la beauté de ton manoir, p’tite fleur. _
Notre manoir !!! Elle
serrait Jessy autour de sa taille et l’embrassa, je t’aime mon amour. _
Moi, également je t’aime très fort. Tu n’as pas l’air dans ton
assiette, que cherches-tu, p’tite fleur ? _
Le petit papillon blanc… Ah ! Il est là, juste devant nous. _
J’entends, chanter les oiseaux, s’envoler les merles et courir les
mulots apeurés, à notre
approche, mais pas de petit papillon blanc en vue. _
Je sais, je t’expliquerai. _
D’accord, mais j’ai remarqué également, que vous trois, vous aviez
des soucis ou plutôt une attitude étrange. On dirait que vous avez vu
des esprits, si je me trompe. Vous commencez à m’inquiéter fortement. En
voulant prendre un cliché du petit papillon blanc, afin de justifier la
présence de celui-ci, à Jessy, Mégane déclencha l’appareil et pointa
l’objectif en direction du petit papillon. Tout à coup, une vision
insolite et inattendue, la fit surprendre, elle bascula en arrière. Jessy
eu juste le temps de la retenir. Mégane, sous l’effet de surprise,
devint toute pâle. _
Ça va, p’tite fleur ? _
Tu l’as vu, mon amour ? _
Qui ? |