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J’espère pour toi Jenny chérie. Pauvre Max ! _
Et toi Meg, comment se passe ta relation avec Jessy ? Raconte-nous,
s’enquit Jane. _
La première fois que je l’ai vu, c’était pour la remise du prix de
l’homme de l’année, « Monsieur Jacques Valentin », son père
adoré, à la salle des fêtes du Bisness Center. J’avais tout juste
vingt ans, une jeune et débutante journaliste du
« Point du jour », munie d’une carte de presse,
d’un appareil de photo et de mon Blue-jean. Les plantons ne voulaient
pas me laisser entrer, car ma carte de presse ne suffisait pas, il fallait
un carton d’invitation, et bien sûr sans parler de ma tenue. Et qui, je
vis sortir de la salle, un beau gars en costume trois pièces, du
sur-mesure, l’allure d’un jeune intello. Nos yeux se croisèrent et ce
fut le coup de foudre, les filles. Je savais que c’était mon homme. Il
s’approcha et avec une voix
enjôleuse : _
Vous avez des soucis, Mademoiselle ? _
Oui, ces Messieurs ne veulent pas me laisser entrer, même avec ma carte
de presse. Il
s’avança vers les plantons et je n’entendais pas très bien ce
qu’ils racontaient, juste : Ok ! Ok ! _
Et alors ! S’impatienta Jane. _
Quand il revint vers moi, je ne voyais que ses yeux, il m’avait hypnotisé,
envoûté. Je ne savais pas ce qu’il disait, mais je lui répondais oui,
oui. Alors je crois qu’il a compris la situation, il me prit la main,
traversa l’avenue et monta sur la terrasse de la Tour B.I.F.I. où se
dressait un magnifique chalet de style canadien. C’est à ce moment là,
que j’ai compris qu’il voulait me faire changer la tenue de soirée.
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