_ D’accord chérie, si tu es prête, on y va aussitôt
après ton café. _ Il attend comme d’habitude dans la voiture, Jessy ? _ Non, Jane, Il n’est pas libre ce samedi, mais il
m’a promis de nous apporter les petits déjeuners demain matin. Je lui
ai laissé les coordonnées et les itinéraires du manoir. _ Il a intérêt ton mec, si non je lui botte les
fesses, tu peux passer le message. Qu’est ce qu’il est timide celui là ! _
Oui, d’accord, je lui transmettrai ton message, ma poule. _
Depuis combien de temps, vous vous fréquentez ? _
Depuis un peu plus de deux ans, presque trois, pourquoi ? _
Je l’ai vu trois fois maximum depuis ce temps et il est toujours aussi
timide, ton mec. _
Oui, mais il est toujours aussi délicieux mon Jessy et je ne suis pas prête
à m’en lasser, au contraire je crois que je suis toujours folle
amoureuse de lui. Je sais que c’est dingue, mais c’est comme cela chérie.
Tu me sers une tasse ma poule. _
Bien sûr, Meg, la voilà. Laissant
la tasse refroidir dans ses mains, Meg s’approcha de la fenêtre entrebâillée
de la cuisine, les yeux plongés dans le petit carré de terre où
quelques restes de légumes de l’automne dernier grillaient par le froid
de ces derniers jours, et ses pensées se mirent à vagabonder. _
On ne va pas tarder ma poule ! _
Oui, rétorqua Jane, je vais enfiler un jean et on décolle.
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