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Le train ralentissait, la gare centrale n’était plus très loin. _ Attention
s’il vous plaît, nous arrivons à la gare centrale dans quelques
instants, vérifiez de ne rien oublier avant de descendre du train.
Aussitôt après l’annonce, le soulagement apparaissait sur les
visages tendus des usagers victimes de cet événement imprévu. Les uns
se précipitaient vers la sortie derrière les portes à l’ouverture
automatique, les autres récupéraient plus ou moins maladroitement leurs
affaires.
Le train rentra en gare et s’arrêta à la voie 7, quai 4. On
entendait la décompression des freins et l’ouverture enfin des portes.
Nous nous sommes dits au revoir, les mousquetaires et le nouveau, François,
pauvre Biker, chacun donnait une petite caresse au doux visage de Julia,
à peine réveillée. Elle
nous regardait avec un magnifique sourire d’ange et
nous faisait craquer, la douce et gentille Maggy au cœur tendre
retenait ses larmes. _
Au revoir mon chouchou, disait-elle avec le cœur serré. Et j’en suis sûr
que vous lui trouverez une solution, n’est-ce pas, Jacques ?
_
Je vous promets Maggy, je lui trouverai une solution, soyez sans crainte
et bonne journée et à vous tous, les amis!
Les quais étaient bondés, noirs de monde entre les arrivées et
les départs retardés ou supprimés de cette journée sombre. Les
voyageurs, avec leur chariot de bagages stationnaient un peu
partout, plantés raide comme un poteau. J’avais du mal à me frayer un
chemin en direction du Grand Hall. J’avançais
doucement, mon porte-documents au bras gauche et le joli couffin rose au
bras droit. |
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