Le capitaine Barnay se toucha le crâne, là où les quelques
mèches de ses fins cheveux de bébé étaient soigneusement couchées de
droite à gauche par le peigne, sur son cuir chevelu rose. De nouveau Il
rejeta sa mèche en arrière d’un petit coup de tête et sourit. Il se
disait « C’est drôle comme il suffit d’un rien pour
être heureux quand on a peu de choix. Jacques mon ami, j’ai saisi votre
message. Que vous contrôlez la situation. Quel sacré bon dieu de
bonhomme ». _
Lieutenant Henry que vos hommes baissent la garde, il y a du nouveau. _
Affirmatif Capitaine. _
Attention ! S’enquit Kate Murray à son caméraman, tu l’as dans
l’objectif ? _
Oui plein l’écran. _ Nico (Nicochon Barteley) ! Je
reprends l’antenne, il y a du nouveau. _
Ok, top ! Vous êtes toujours en directe de l’événement, la prise
d’otage de l’Unions Banks. _
Je vois soulever doucement le rideau de fer et sortir un par un les
otages de la banque. Ils ont l’air complètement épuisé. Les policiers
s’approchent pour les aider à se diriger vers la cellule médicale
psychologique. Oh mon dieu quel bonheur, il y en a au moins une trentaine
de libérée. Félicitation sacré
Capitaine, très, très bon boulot. Ah !
C’est le dernier, mon pauvre il a du mal à se déplacer. J’espère
qu’il n’est pas blessé au moins. Non, juste complètement groggy. _
Du nouveau Kate ? _
Ah, le rideau se rabaisse de nouveau. Capitaine ! Un petit mot,
s’il vous plaît. Félicitation Capitaine. _
Ce n’est pas encore fini Kate. _
Nous constatons que vos négociations portent des fruits, c’est déjà
les deux tiers des otages libérés. _
Nous continuons sur la même base de négoce jusqu’au dernier otage. _
A votre avis, ils vont bientôt céder ? _
Nous travaillons dans ce sens. C’est tout pour l’instant Kate. _
Encore Félicitation Capitaine. A vous l’Antenne !
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