Une journée ordinaire de Monsieur Kop          

                                                    

                                    

         

 

 

Un  voile noir passa devant les yeux de Rose et elle perdit l’équilibre.

_  Madame !  ---  R o  s  e . . ., elle attrapa Rose de justesse et avec un coup de talon, elle referma la porte. Rose ! Rose !  criait – elle. Elle arriva à la traîner jusqu’à un fauteuil et la déposa délicatement. « Qu’ont-ils tous, ces vieux, ils ont l’air aussi cinglé qu’un rat shooté à mort au crack, ils voient tous des revenants ou quoi ? ».

Elle donnait quelques tapes sur les joues de Rose, mais elle ne paraissait pas reprendre conscience.

Elle se rappelait que dans ce cas, l’eau fraîche pourrait la réveiller. Elle fonça dans la cuisine, ouvrit le placard du haut, côté gauche, sortit un verre, le remplit d’un peu d’eau, prit une cuillère de sucre du placard en bas à droite et le fit fondre dans le verre d’eau. Elle prit une serviette propre dans le tiroir d’à côté et l’humecta.

_  Bonjour mon garçon, comment t’appelles-tu ?

_ Gaby !

_ Contente de te connaître, finis ton assiette, chéri.

_ Gaby ! Pas chéri !

_ D’accord Gaby.

    A pas de géant, elle retourna vers Rose, elle rafraîchit le visage de Rose avec la serviette. Au bout de quelques secondes, Rose revint à elle, elle ouvrit doucement les yeux.

_  Rose, prenez un peu d’eau sucré et ça ira mieux.

_ C’est vous Lilie (Emilie) ? avec une toute petite voix à peine audible, murmura Rose.

_ Non, Rose, je suis Mlle Mélanie Beaumont, je suis envoyée par l’agence AAM. Rassurez-vous !  Je ne suis pas un fantôme. Touchez-moi, je suis en chair et en os. Vous voyez !

 

     

 

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