Une journée ordinaire de Monsieur Kop          

                                                    

                                    

 

 

                     -Votre attention s’il vous plait, il est strictement interdit de descendre du train sans être invité par l’agent de sécurité de chaque voiture ; le train de transfert partira impérativement quand il n’y en aura plus de voyageurs dans le train immobilisé. Nous avons deux voitures en sus, donc il y aura des places assises pour tout le monde.

Je répète :

_ Votre attention s’il vous plait, il est strictement interdit de descendre du train sans être invité par l’agent de sécurité de chaque voiture ; le train de transfert partira impérativement quand il n’y en aura plus de voyageurs dans le train immobilisé. Nous avons deux voitures en sus, donc il y aura des places assises pour tout le monde.

Nous nous excusons de ce regrettable incident, et vous souhaitons une bonne journée. Merci.

    Les gens commençaient à descendre du train et reprenaient place dans l’autre. Chaque voiture se vidait lentement, car les marches s’étaient recouvertes d’une couche de neige glissante et certains passagers s’étalaient comme une grosse crêpe dans ce manteau blanc immaculé, en pleine campagne, au milieu de nul part.

_ Vous nous suivez Jacques, s’enquit Ben, l’un des mousquetaires.

_ Oui ! Je suis juste derrière vous.

Soudain, je remarquai quelque chose, dans un coin de la banquette droite, côté porte de sortie; c'était un couffin et sans personne au tour. Je me disais tout bas, Peut-être la maman du bébé était aux toilettes et va revenir. Mais quand même, on n’abandonne pas un bébé. J’avançais encore quelques pas et puis M…. ! Il fallait en avoir le cœur net.

Je m’arrêtais et criais :  

-Johnny, gardez-moi une place je ne serais pas long.

_ D’accord, Jacques. A tout de suite.

 

 

 

     

 

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